samedi 9 mars 2013

Sri Lanka


Pourquoi le Sri Lanka?

Il y a deux ans, un membre d'un forum de voyage que j'utilise toujours pour préparer mes voyages me pose une question sur les transports au Laos. Je lui réponds et lui exprime mon enthousiasme pour ce pays et ses habitants. Il souligne que ce que je décris correspond exactement à qu'il a ressenti en voyageant au Sri Lanka. Comme nous semblons avoir des goûts et des attentes assez proches, sa remarque me met la puce à l'oreille. Je creuse un peu la question et constate que le pays offre une grande diversité de paysages et d'expériences sur un territoire assez resserré. 

Après plusieurs voyages en Asie du Sud-Est, j'avais justement envie de découvrir un peu le sous-continent indien. Or, le Sri Lanka apparaît précisément comme une entrée en matière plus facile, moins éprouvante que l'Inde. Le pays est de plus en plein essor après avoir été durement frappé par une guerre civile longue et meurtrière et par le tsunami de 2004 dans l'océan Indien. 

Après avoir pensé effectuer ce voyage l’hiver passé, j'y renonce faute de temps. Pour diverses raisons, je dois également renoncer cette année à prendre des vacances entre novembre et décembre, période durant laquelle je préfère habituellement partir pour échapper un peu à l'hiver en Europe. J'arrive en revanche à caser des vacances en mars. Comme il fait déjà trop chaud à cette période en Asie du Sud-Est et que le climat semble plutôt favorable au Sri Lanka, je me dis que le moment est venu de concrétiser mon projet sri-lankais.

Enfin, étant revenu vivre en Suisse alémanique, j'avais de nombreuses occasions de penser à ce voyage. Les Sri Lankais forment en effet la principe communauté d'immigration extra-européenne en Suisse. On en voit partout dans les rues de Berne et je vais régulièrement chercher des curries dans le petit local sri-lankais situé juste en face de mon bureau. Bon, les Sri Lankais réfugiés en Suisse sont pour la plupart des Tamouls qui ne portent sans doute pas le gouvernement sri-lankais actuel dans leur coeur, mais ça, c'est une autre histoire.

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