mardi 24 septembre 2013

Cervin

Visiter les autres pays, c’est bien; mais ce serait dommage de négliger les merveilles accessibles en un rien de temps près de chez soi, surtout quand on a le privilège de pouvoir les contempler en choisissant les conditions météorologiques optimales.

Après le Rigi le mois dernier, je profite d’une splendide journée pour voir, pour la première fois, le Cervin.




Malgré sa surexploitation marketing, il offre un spectacle absolument grandiose et un cadre idéal pour une belle randonnée d’automne. Au départ de Sunnegga, sur les hauteurs de Zermatt, la randonnée facile conduit à une succession de petits lacs, dont le Grindjisee, d’une beauté irréelle:


et le Grünsee, qui porte bien son nom:




Arrivé à la petite gare de Riffelalp pour prendre le train du Gornergrat, je décide de faire un petit bout de l’ascension jusqu’à Riffelberg. Là, je ne suis pas mécontent de laisser le train effectuer les derniers 500 mètres de dénivelé pour atteindre le Gornergrat, à 3135 mètres d’altitude. L’audace des ingénieurs et entrepreneurs de la fin du 19e siècle pour de tels projets est toujours fascinante.


À plus de 3000 mètres, on se sent encore bien petit à côté de la vingtaine de sommets de plus de 4000 mètres qu’il est possible d’admirer, notamment le massif de mont Rose, avec son glacier et la pointe Dufour (4634 m), plus haut sommet de Suisse


De l’autre côté, le superbe Weisshorn (4505 m):


Magnifique alignement de 4000 avec le Cervin (4478 m) au premier plan, puis la Dent Blanche (4357 m), l’Obergabelhorn (4063 m), le Zinalrothorn (4221 m) et le Weisshorn:


dimanche 22 septembre 2013

Athènes

Bon, l'idée du séjour en Grèce était surtout de découvrir les îles et de profiter de la mer et de la nature. Dans ces conditions, on n'est pas forcément ravi de retrouver la grande ville.

J'ai quand même bien sûr profité de ma petite escale à Athènes pour découvrir rapidement l'acropole avec notamment le Parthénon...




et l'Érechthéion.




jeudi 19 septembre 2013

Sifnos 3

Dernière journée et dernière randonnée sur Sifnos, toujours au départ d’Apollonía, mais en partant cette fois en direction du centre de l’île pour rejoindre la baie de Kamáres.


Des oliviers, des églises aux coupoles bleues tous les 500 mètres, difficile d'imaginer paysage plus typique.

Passage près de l’église de Theológos tou Mongoú avec, pour la première fois depuis une semaine, quelques petits nuages dans le ciel!

Puis le chemin commence à grimper:

pour offrir finalement une vue magnifique sur Apollonía et Artemónas:

Au terme de l’ascension, le modeste monastère d’Agios Elefthérios et son ciel étoilé offrent une pause bienvenue:



L’endroit est isolé et le silence règne. Je n’aurai d’ailleurs pas croisé grand monde durant cette randonnée, mis à part cette chèvre et son chevreau en liberté:

Je reprends le chemin vers Kamáres:

Un chemin superbe

qui permet de profiter d’une vue panoramique sur toute la vallée reliant Kamáres à Apollonía:

Arrivée à hauteur de la baie de Kamáres, avec Sérifos au large. La jetée du port est bien visible. C’est de là que, dans deux heures, je prendrai le ferry pour Athènes.

Mais pour le moment, je profite des derniers instants à disposition pour terminer l’ascension du col à 410 m de hauteur et admirer l’autre côte de l’île. Au large, tout à gauche, Poliegos, là où je me suis baigné dans une eau turquoise lors du tour de Milos; au centre, Kimolos; à l’arrière-plan, Milos; enfin, à droite, Antimilos. En bas à droite de la photo, le monastère de Panagía tósou Neroú, où j’aurais voulu pouvoir poursuivre, mais le site est finalement trop éloigné.

Je fais donc demi-tour et redescends sur Kamáres pour attraper mon ferry:

Dernier regard sur Sifnos depuis l’arrière du ferry:

mercredi 18 septembre 2013

Sifnos 2

Le deuxième jour, je parcours les petites ruelles qui relient Apollonía à Artemónas en profitant des nombreuses églises en bleu et blanc. J'ai lu qu'il y a plus de 300 églises sur Sifnos. Pour une population qui avoisine les 2500 résidents permanents, cela fait quand même une moyenne d'une église pour huit habitants...






Puis je prends le chemin vers la côte pour rejoindre Kástro, où j’avais dû renoncer à me rendre le jour précédent.

Le chemin débouche rapidement sur la belle petite église de Panagía Pouláti.


Malheureusement, j’ai passé trop de temps à Artemónas: sur cette partie est de l’île, le soleil disparaît plus rapidement derrière les montagnes. Les murs blancs de l’église ne sont déjà plus mis en valeur par le soleil et seul le petit village de Kástro, perché sur sa colline, bénéficie encore d’un bel éclairage.

Je me dépêche donc de le rejoindre. J’arrive juste à temps pour profiter des derniers rayons du soleil et admirer ses petites ruelles.





La petite chapelle d’Epta martyrès (sept martyrs) en bord de mer, à Kástro.

mardi 17 septembre 2013

Sifnos 1

Pour mon premier voyage dans les Cyclades, je tenais à découvrir Sifnos après avoir lu des descriptions qui la présentaient comme une île peu fréquentée par les touristes et idéale pour les randonnées dans la nature. C’est donc une sorte de repérage que je suis venu faire, avec l’espoir – et en fait une quasi-certitude – de développer l’envie d’y retourner pour des séjours de plus longue durée. Cet espoir a été plus que confirmé!

Sifnos est une petite île peu peuplée et peu fréquentée, dans laquelle il est possible de se déplacer relativement facilement en transports en commun et qui offre de nombreuses possibilités de randonnées. On y mange bien, la mer est agréable, les habitants simples et accueillants.

J’y ai effectué trois petites randonnées en trois jours, les trois au départ d’Apollonía (même si je logeais à Kamáres).

Le premier jour, je suis parti en direction de Káto Petáli et de sa grande église.


Très vite, je découvre les paysages séduisants de la vallée d’Erkiés.


Le paysage change des Alpes suisses! Le terrain est aride, la végétation assoiffée et pourtant abondante.

Après une bonne heure de marche, la vallée débouche sur le superbe village de Kástro, sur la côte est de l'île:

J’avais initialement prévu de m’y arrêter, mais l'heure tourne et je me rends compte que je n’aurai pas le temps d’arriver à Fáros avant le coucher du soleil. J’y ai rendez-vous avec deux femmes rencontrées dans la pension où je loge (et qui viennent de… Berne!) pour aller assister ensemble à une fête religieuse typique. Je ne poursuis donc pas jusqu’à Kástro et prend la bifurcation qui conduit plus rapidement à Fáros. Le chemin monte et permet d’admirer une dernière fois la vallée d’Erkiés:

En chemin vers Fáros:

Arrivée sur Fáros:

Depuis Fáros, je comptais bien parcourir les 20 minutes qui permettent de découvrir l’un des joyaux de l’île, le monastère construit sur la petite presqu’île de Chryssopigí:




Retour à Fáros une heure plus tard pour prendre un bain rafraîchissant à la nuit tombante, avant de déguster quelques mézedès (succulente salade de câpres, boulettes de courgettes aériennes et parfumées) avec mes deux compagnes bernoises.
La fête villageoise sera finalement assez décevante, mais qu’importe, je suis déjà conquis par Sifnos.