mardi 17 septembre 2013

Sifnos 1

Pour mon premier voyage dans les Cyclades, je tenais à découvrir Sifnos après avoir lu des descriptions qui la présentaient comme une île peu fréquentée par les touristes et idéale pour les randonnées dans la nature. C’est donc une sorte de repérage que je suis venu faire, avec l’espoir – et en fait une quasi-certitude – de développer l’envie d’y retourner pour des séjours de plus longue durée. Cet espoir a été plus que confirmé!

Sifnos est une petite île peu peuplée et peu fréquentée, dans laquelle il est possible de se déplacer relativement facilement en transports en commun et qui offre de nombreuses possibilités de randonnées. On y mange bien, la mer est agréable, les habitants simples et accueillants.

J’y ai effectué trois petites randonnées en trois jours, les trois au départ d’Apollonía (même si je logeais à Kamáres).

Le premier jour, je suis parti en direction de Káto Petáli et de sa grande église.


Très vite, je découvre les paysages séduisants de la vallée d’Erkiés.


Le paysage change des Alpes suisses! Le terrain est aride, la végétation assoiffée et pourtant abondante.

Après une bonne heure de marche, la vallée débouche sur le superbe village de Kástro, sur la côte est de l'île:

J’avais initialement prévu de m’y arrêter, mais l'heure tourne et je me rends compte que je n’aurai pas le temps d’arriver à Fáros avant le coucher du soleil. J’y ai rendez-vous avec deux femmes rencontrées dans la pension où je loge (et qui viennent de… Berne!) pour aller assister ensemble à une fête religieuse typique. Je ne poursuis donc pas jusqu’à Kástro et prend la bifurcation qui conduit plus rapidement à Fáros. Le chemin monte et permet d’admirer une dernière fois la vallée d’Erkiés:

En chemin vers Fáros:

Arrivée sur Fáros:

Depuis Fáros, je comptais bien parcourir les 20 minutes qui permettent de découvrir l’un des joyaux de l’île, le monastère construit sur la petite presqu’île de Chryssopigí:




Retour à Fáros une heure plus tard pour prendre un bain rafraîchissant à la nuit tombante, avant de déguster quelques mézedès (succulente salade de câpres, boulettes de courgettes aériennes et parfumées) avec mes deux compagnes bernoises.
La fête villageoise sera finalement assez décevante, mais qu’importe, je suis déjà conquis par Sifnos.

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