Départ pour Uluru, dans le Northern Territory. Après environ trois heures de vol, je me pose dans le désert. Pardon, ce n’est pas un désert à proprement parler, mais une «région semi-aride». C’est toujours le même problème du verre à moitié vide ou à moitié plein, mais, personnellement, je trouve la région plus semi-aride que semi-pas-aride. Lorsque j’ai consulté les prévisions météo pour mon séjour, elles indiquaient un temps ensoleillé, chaud et sec. «Ensoleillé», c’est-à-dire indice UV 15 qualifié d’«extrême»; «chaud», c’est-à-dire des températures supérieures à 35 degrés; «sec», c’est-à-dire un taux d’humidité de... 3% (cela me change des 80% de Singapour)! Ceci dit, c’est vrai que la végétation est plus importante que je ne le pensais.
Désertique, la région l’est assurément dans un autre sens. L’avion se pose à proximité d’«Ayers Rock Resort», un complexe touristique construit au milieu de nulle part. La ville la plus proche, Alice Springs, est à 450 km par la route.
Bref, la première expérience du voyage est de se retrouver dans cette région aride et inhospitalière, d'expérimenter physiquement l'outback australien. L’atterrissage en avion est déjà spectaculaire. La terre est si rouge qu’avec un peu d’imagination, on a l’impression de se poser sur Mars.
La région compte trois attractions touristiques principales: Uluru, Kata Tjuta et Kings Canyon. Je les ai évidemment vues toutes les trois.
Uluru et Kata Tjuta sont en fait les deux extrémités émergées d’une gigantesque formation rocheuse du sous-sol dégagée du sol par l’érosion. Le premier site que je visite est celui de Kata Tjuta, aussi connu sous le nom de Monts Olga.
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