samedi 27 septembre 2008

Première étape: Singapour

Le premier contact avec Singapour commence dès l’avion. Les innombrables louanges lus et entendus au sujet de Singapore Airlines s’avèrent amplement justifiés. Dans toutes ses composantes – confort, divertissements, nourriture, attention du personnel, etc – la qualité du service offert est un niveau au-dessus de ce qui est habituellement proposé. Alors que la classe économique fait généralement penser à une bétaillère, Singapore Airlines vous fait presque penser que vous êtes en Business Class.

Le constat est plus ou moins le même à l’aéroport de Changi : l’infrastructure se révèle d’une qualité, d’une efficacité et d’une propreté presque terrifiantes. Le contraste avec Roissy, aéroport de départ, est saisissant.



(note: il s'agit bien de photos, non d'images de synthèse)

Deuxième constat : à Singapour, il fait très, mais vraiment très chaud ! Pas étonnant, me direz-vous, la ville est quasiment située sur l’équateur. Peut-être, mais n’empêche qu’il fait vraiment très chaud. Dans un premier temps, je pensais faire escale à Hong-Kong et j’avais lu dans un guide anglophone qu’il pouvait y faire « punishingly hot » à cette période de l’année. Je ne sais pas où la chaleur est la pire, mais elle s’apparente assurément à un punition pour le touriste qui cherche à arpenter les rues sur une longue période. Singapour est une ville où on rase les murs pour y trouver un peu d’ombre ou glaner un peu d’air climatisé s’échappant d’un immeuble de bureau ou d’une galerie marchande.

Que dire de la ville elle-même ? On ironise souvent sur SingaBore : la ville serait aussi ennuyeuse que propre. Le jugement est en partie injuste. La ville ne se limite pas à son centre des affaires et à sa baie moderne.
De nombreux shophouses chinois donnent des couleurs à la ville, tandis que les odeurs d’épices sont omniprésentes dans Little India et qu’il est possible d’observer les vaches sacrées des temples hindous tout en écoutant l’appel du muezzin de la mosquée voisine.








Les philosophes politiques auraient de quoi s’intéresser à Singapour, avec son perfectionnisme autoritaire (on vous interdit tout ou presque, même de consommer du chewing-gum, pour votre propre bien) mêlé d’un multiculturalisme bienveillant.

Pourtant, il faut bien reconnaître que Singapour manque du charme et de l'attrait que l'on peut trouver dans d'autres villes asiatiques.

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