Ma petite escale de quatre jours en Asie s’achève bien trop rapidement. Malgré la chaleur et le caractère parfois infernal des villes asiatiques, c’est la gentillesse, l’accueil et le sourire des gens qui retient l’attention. Ce matin encore, dans le monorail de KL, un jeune malais m’a souri et demandé d’où je venais, juste pour le plaisir d’échanger quelques mots avec un étranger. En Malaisie, toutefois, les femmes sont pour la plupart voilées, les visages plus fermés et les sourires plus discrets.
La singularité de la région tient surtout à ce mélange ethnique particulier entre communautés chinoise, malaise et indienne. Il est possible de contempler un temple hindou dans un quartier chinois et d’entendre au loin l’appel à la prière du muezzin. Il s’agit d’un lieu de rencontre entre différentes cultures plus que l’entrée dans un univers culturel distinct. Notamment pour cette raison, le dépaysement m’a semblé beaucoup moins fort qu’en Thaïlande, pays si fier de son identité culturelle.
Je sais, Sophie, je fais une fixation sur la Thaïlande. Je dois même avouer que pour ma soirée à KL, je me suis offert un thaï de luxe, labellisé Jim Thomson, où la nourriture était fantastique (notamment le Mieng Kham, des feuilles de bétel crues que l’on farcit soi-même avec de l’ail, des échalotes, du citron vert, de la noix de coco grillée, des cacahouètes, des crevettes séchées, de la sauce douce et, évidemment, des piments; plus ou moins ça: http://www.realthairecipes.com/recipes/leaf-wrapped-snack/). La serveuse, une Thaïlandaise de Bangkok en stage à Kuala Lumpur pour quelques mois, avait, elle, comme il se doit, le sourire jusqu’aux oreilles.
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