samedi 28 février 2015
vendredi 27 février 2015
Dhammayazika
Arrivé à Bagan en fin d’après-midi, j’ai juste le temps d’enfourcher mon vélo électrique (meilleur mode de transport pour découvrir Bagan) pour aller visiter la pagode la moins éloignée de mon hôtel de New Bagan, en l’occurrence la pagode Dhammayazika, construite en 1196 et actuellement en restauration.
La pagode Dhammayazika, vue depuis la terrasse de la pagode Thisa Wadi au coucher du soleil.
Première vue sur la plaine de Bagan depuis Thisa Wadi.
La pagode Dhammayazika, vue depuis la terrasse de la pagode Thisa Wadi au coucher du soleil.
Première vue sur la plaine de Bagan depuis Thisa Wadi.
Bagan
Le sommet de chaque voyage en Birmanie est bien sûr la visite du vaste site archéologique de Bagan, capitale du royaume de Bagan (849-1297), considéré comme le premier véritable empire birman.
Le royaume connut un essor phénoménal sous le règne du roi Anawrahta, célèbre pour sa conversion au bouddhisme theravāda, qui reste depuis lors la religion dominante du pays. Les tentatives de conversion peuvent être dangereuses lorsqu’elles échouent, mais parfois plus encore lorsqu’elles réussissent. C’est ce qu’a appris à ses dépens Manuha, l’ancien roi môn de Thaton, qui avait pris l’initiative d’envoyer un moine pour convertir Anawrahta. Une fois converti, Anawrahta demanda à Manuha de lui céder un certain nombre de reliques et de textes sacrés. Face au refus de celui-ci, Anawrahta envoya son armée et ramena les reliques, les textes sacrés, les moines, les lettrés et le roi Manuha lui-même! Il se lança dans une gigantesque entreprise d’édification de temples à la gloire du Bouddha.
Cet élan de ferveur religieuse se prolongera durant deux siècles, les rois de Bagan faisant édifier plus de 4000 temples dans cette vaste plaine.
Le royaume connut un essor phénoménal sous le règne du roi Anawrahta, célèbre pour sa conversion au bouddhisme theravāda, qui reste depuis lors la religion dominante du pays. Les tentatives de conversion peuvent être dangereuses lorsqu’elles échouent, mais parfois plus encore lorsqu’elles réussissent. C’est ce qu’a appris à ses dépens Manuha, l’ancien roi môn de Thaton, qui avait pris l’initiative d’envoyer un moine pour convertir Anawrahta. Une fois converti, Anawrahta demanda à Manuha de lui céder un certain nombre de reliques et de textes sacrés. Face au refus de celui-ci, Anawrahta envoya son armée et ramena les reliques, les textes sacrés, les moines, les lettrés et le roi Manuha lui-même! Il se lança dans une gigantesque entreprise d’édification de temples à la gloire du Bouddha.
Cet élan de ferveur religieuse se prolongera durant deux siècles, les rois de Bagan faisant édifier plus de 4000 temples dans cette vaste plaine.
jeudi 26 février 2015
U Bein
Après l’excursion vers Mingun au nord, direction Amarapura au Sud, dont le monument le plus célèbre est le pont qui traverse lac Taungthaman sur 1,2 km, ce qui en fait le plus long pont de teck du monde.
J’ai choisi de m’y rendre en vélo, garantie d’une jolie promenade à travers la campagne birmane au milieu des temples, des rizières et des chars à bœufs.
Le pont d’U Bein est particulièrement photogénique au coucher du soleil. C’est un plaisir, après une balade en vélo sous une chaleur étouffante, de contempler ce spectacle depuis une barque sur le lac et de sentir la température se rafraîchir.
mercredi 25 février 2015
Mingun
Un des attraits de Mandalay, par ailleurs vaste ville sans charme particulier, est les possibilités d’excursions qu’elle offre, par exemple à Mingun, située à une dizaine de kilomètres au nord. L’ancienne cité de Mingun est célèbre pour sa pagode inachevée, qui devait mesurer 153 mètres de haut, être la plus haute du monde et accueillir une dent de Bouddha. Le roi Bodowpaya, qui avait ordonné sa construction, mourut avant qu’elle ne soit achevée, et un violent tremblement de terre mit définitivement fin au projet démesuré.
La pagode Hsinbyume, construite par le roi Bagyidaw en la mémoire de sa femme:
La pagode Satoya:
Mingun étant situé à une dizaine de kilomètres de Mandalay sur la rive opposée de l’Irrawady, le bateau est l’unique moyen de transport et une composante essentielle de l’excursion. À Mandalay, l’embarcadère où l’on charge les touristes est le même que celui où l’on décharge les cochons; à Mingun, les taxis forment un singulier comité d’accueil.
La pagode Hsinbyume, construite par le roi Bagyidaw en la mémoire de sa femme:
La pagode Satoya:
Mingun étant situé à une dizaine de kilomètres de Mandalay sur la rive opposée de l’Irrawady, le bateau est l’unique moyen de transport et une composante essentielle de l’excursion. À Mandalay, l’embarcadère où l’on charge les touristes est le même que celui où l’on décharge les cochons; à Mingun, les taxis forment un singulier comité d’accueil.
mardi 24 février 2015
Mandalay
La première interrogation avant tout voyage en Birmanie est: faut-il y aller? Malgré la levée du boycott officieux sur le tourisme dans ce pays, la controverse continue de faire rage. La seconde question est: faut-il continuer d’utiliser le nom de Birmanie plutôt que celui de Myanmar, choisi par la junte militaire il y a quelques années? Pour différentes raisons, j’ai choisi de répondre par l’affirmative à ces deux questions, même si je suis conscient qu’il existe aussi de bonnes raisons en faveur de la position contraire.
La première étape de mon voyage est Mandalay, située au bord de l’Irrawaddy, dans les plaines (très!) sèches du centre de la Birmanie. C’est la dernière capitale royale jusqu’à la chute de la monarchie face aux Britanniques en 1885. Le site le plus spectaculaire de la ville est d’ailleurs le monastère Shwenandaw, qui faisait originellement partie des appartements royaux. Le dernier roi Thibaw, persuadé que l’esprit de son père hantait la construction, exigea qu’elle soit démontée et reconstruite en dehors de la cité royale. Cette décision sera salutaire, car le reste du palais, occupé par les Japonais durant la Seconde Guerre mondiale, sera en grande partie détruit en 1945 sous les bombes britanniques.
Cette large structure en teck, avec ses quatre niveaux de toitures, est magnifiquement ciselée et sculptée.
Les murs de l’ancienne cité royale subsistent et forment en carré de deux kilomètres de côté.
La pagode Kuthodaw, ensemble de stupas bouddhistes, est réputée pour contenir, ou plutôt constituer, le «plus grand livre du monde» par sa taille. Ses 729 stupas abritent en effet autant de stèles de marbre sur lesquelles est gravé le canon bouddhique.
lundi 23 février 2015
Chiang Mai
Comme chaque année, je cherche à raccourcir l’hiver européen en partant sous d’autres latitudes. Et comme chaque année, j’ai du mal à choisir d’autres destinations que l’Asie. Cette fois-ci, l’essentiel du voyage sera consacré à la Birmanie.
Je profite toutefois de l’occasion pour faire une courte escale à Chiang Mai, en Thaïlande, destination de mon premier voyage en Asie en novembre 2007. La ville s’est développée, policée et embourgeoisée, à l’image du Wat Phra Singh, qui a troqué sa sobre élégance d'il y a sept ans:
pour du carrelage de salle de bain bling bling, et où les coqs en liberté ont été remplacés par des cars de touristes chinois.
Le Wat Phra Singh reste toutefois un bel endroit:
Mais j’ai toujours un attachement particulier pour cette ville et c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai revu certains de ses plus beaux temples, comme le Wat Chiang Man,
le Wat Chedi Luang
ou le Wat Phan Tao:
Un des temples que je n'avais pas vus il y a sept ans est le Wat Lok Moli, situé juste au nord de la vieille ville:
Les inscriptions dans les temples offrent toujours de beaux exemples de «tinglish»:
J’ai eu aussi beaucoup de plaisir à retrouver le marché du dimanche soir:
Évidemment, les plaisirs de Chiang Mai sont également des plaisirs culinaires, par exemple sur le marché du dimanche,
pour déguster un khao soi, la soupe locale,
ou d’autres spécialités du Nord de la Thaïlande:
Je profite toutefois de l’occasion pour faire une courte escale à Chiang Mai, en Thaïlande, destination de mon premier voyage en Asie en novembre 2007. La ville s’est développée, policée et embourgeoisée, à l’image du Wat Phra Singh, qui a troqué sa sobre élégance d'il y a sept ans:
pour du carrelage de salle de bain bling bling, et où les coqs en liberté ont été remplacés par des cars de touristes chinois.
Le Wat Phra Singh reste toutefois un bel endroit:
Mais j’ai toujours un attachement particulier pour cette ville et c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai revu certains de ses plus beaux temples, comme le Wat Chiang Man,
le Wat Chedi Luang
ou le Wat Phan Tao:
Un des temples que je n'avais pas vus il y a sept ans est le Wat Lok Moli, situé juste au nord de la vieille ville:
Les inscriptions dans les temples offrent toujours de beaux exemples de «tinglish»:
J’ai eu aussi beaucoup de plaisir à retrouver le marché du dimanche soir:
Évidemment, les plaisirs de Chiang Mai sont également des plaisirs culinaires, par exemple sur le marché du dimanche,
pour déguster un khao soi, la soupe locale,
ou d’autres spécialités du Nord de la Thaïlande:
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