Après le lac de Bienne au nord, l’Emmental à l’ouest, place
à l’Oberland bernois au sud. Mon endurance étant dans un état assez lamentable,
je tire la langue dès que cela monte un peu. Je privilégie pour l’instant les
excursions de remise en forme et j’évite soigneusement les ascensions trop
exigeantes.
Pour ma première incursion dans l’Oberland bernois, je
choisis donc de rester au niveau de la plaine. Ce sera la rive du lac de Thoune
entre Interlaken et Merlingen. C’est plat, du moins sur le papier, car en
réalité, c’est une succession de petites montées et descentes, parfais pour la remise
en forme.
Au départ d’Interlaken, la ballade commence par la traversée
de la réserve naturelle de Weissenau, une zone de bas-marais qui constitue un site
de migration pour de nombreux oiseaux.
L’horizon est déjà dominé par le Niesen,
ce sommet isolé de 2362 mètres. Avec sa forme pyramidale et son petit nuage, on
dirait presque un volcan. Il m’accompagnera tout le long de la randonnée. Un
jour, je monterai sur ce sommet… en funiculaire.
Le chemin mène sur les hauteurs des rives du lac de Thoune
qui, à cet endroit, sont plutôt abruptes…
et conduisent aux grottes de Saint-Béat. Je suis flatté d’apprendre
que Goethe, Byron et Richard Wagner m’avaient précédé en ces lieux.
Une fois arrivé à Merlingen, au pied du lac, je retouve le
Niesen.
Je poursuis ma randonnée de Faulensee à Spiez,
avant de reprendre le train pour Berne.
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