mardi 5 juin 2012

Interlaken - Merlingen

Après le lac de Bienne au nord, l’Emmental à l’ouest, place à l’Oberland bernois au sud. Mon endurance étant dans un état assez lamentable, je tire la langue dès que cela monte un peu. Je privilégie pour l’instant les excursions de remise en forme et j’évite soigneusement les ascensions trop exigeantes.

Pour ma première incursion dans l’Oberland bernois, je choisis donc de rester au niveau de la plaine. Ce sera la rive du lac de Thoune entre Interlaken et Merlingen. C’est plat, du moins sur le papier, car en réalité, c’est une succession de petites montées et descentes, parfais pour la remise en forme.

Au départ d’Interlaken, la ballade commence par la traversée de la réserve naturelle de Weissenau, une zone de bas-marais qui constitue un site de migration pour de nombreux oiseaux.


L’horizon est déjà dominé par le Niesen, ce sommet isolé de 2362 mètres. Avec sa forme pyramidale et son petit nuage, on dirait presque un volcan. Il m’accompagnera tout le long de la randonnée. Un jour, je monterai sur ce sommet… en funiculaire.


Le chemin mène sur les hauteurs des rives du lac de Thoune qui, à cet endroit, sont plutôt abruptes…


et conduisent aux grottes de Saint-Béat. Je suis flatté d’apprendre que Goethe, Byron et Richard Wagner m’avaient précédé en ces lieux.


Une fois arrivé à Merlingen, au pied du lac, je retouve le Niesen.


De là, je pensais prendre un bus pour regagner Thoune, puis Berne. Mais je constate qu’un bateau passe dans une dizaine de minutes et me permettra de rejoindre l’autre rive, sur laquelle passe la voie de chemin de fer. J’embarque donc à bord du «Blümlisalp», bateau à aubes de 1906.



Je poursuis ma randonnée de Faulensee à Spiez, avant de reprendre le train pour Berne.

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